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Une fiche BioviverCité pour sauver des batraciens et des reptiles

Dernière mise à jour :

La ministre Tellier a accordé un subside à la ville de Rochefort pour un projet de Natagora Famenne consistant à d’une part améliorer le sauvetage des batraciens à Villers sur Lesse et Laloux lors de leur migration et d’autre part à informer la population de la présence de coronelles lisses le long du Ravel à Vignée et de salamandres tachetées le long du Ravel à Jemelle.

Ces actions sont très importantes car les populations de batraciens et de reptiles sont, de manière générale, en grande difficulté en Région Wallonne. Et la période de migration est une période dangereuse pour eux. Merci de respecter les indications sur les lieux de migration et d’être attentif aux bénévoles qui aident les batraciens à traverser les routes.

La liste rouge wallonne pour les amphibiens et les reptiles a été établie en 2007, à l’occasion de la publication de l’Atlas des amphibiens et reptiles de Wallonie. Le tableau ci-dessous présente la liste des espèces indigènes wallonnes et leur statut de conservation, ainsi que leur tendance au déclin.

Petits rappels sur la protection dont bénéficient les batraciens et les reptiles de nos régions :

Toutes les espèces d’amphibiens et de reptiles indigènes et ce quel que soit leur stade de développement, bénéficient d’une protection stricte. Cette protection implique
l'nterdiction :

  • de capturer et de mettre à mort intentionnellement des spécimens de ces espèces dans la nature ;
  • de perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant les périodes de reproduction, de dépendance, d'hibernation et de migration ;
  • de détruire ou de ramasser intentionnellement dans la nature ou de détenir des œufs de ces espèces ;
  • de détériorer ou de détruire les sites de reproduction, les aires de repos ou tout habitat naturel où vivent ces espèces à un des stades de leur cycle biologique ;
  • de naturaliser, de collectionner ou de vendre les spécimens qui seraient trouvés blessés, malades ou morts ;
  • de détenir, transporter, échanger, vendre ou acheter, offrir aux fins de vente ou d'échange, céder à titre gratuit les spécimens de ces espèces prélevés dans la nature, y compris les animaux naturalisés, à l'exception de ceux qui auraient été prélevés légalement avant la date d'entrée en vigueur de la présente disposition ainsi qu'à l'exception de celles de ces opérations qui sont constitutives d'une importation, d'une exportation ou d'un transit d'espèces animales non indigènes et de leurs dépouilles ;
  • d'exposer dans des lieux publics les spécimens.

Font exceptions  le crapaud commun, la grenouille rousse, l’orvet fragile et le lézard vivipare.
Ces dernières sont dites « partiellement protégées ». La protection de ces espèces implique l’interdiction :

  • de capturer et de mettre à mort intentionnellement les spécimens de ces espèces dans la nature ;
  • de perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d'hibernation et de migration ;
  • de détruire ou de ramasser intentionnellement dans la nature ou de détenir des œufs de ces espèces ;
  • à l'exception de la détention temporaire d'amphibiens ou de leurs œufs à des fins pédagogiques ou scientifiques.
  • La détention, l'achat, l'échange, la vente ou la mise en vente de ces espèces sont également interdits.

Une action issue de la collaboration entre Natagora Famenne et la ville de Rochefort.

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