Cultures intensives au détriment des pâtures

L'occupation du sol dans la région a subi quelques modifications ces dernières décennies notamment suite à l'apparition de grandes surfaces destinées à la culture intensive de céréales et de sapins de noël au détriment des pâtures. Par ailleurs, les zones forestières se sont étendues et le réseau de haies s'est densifié et ce également au détriment des surfaces pâturées.

Encore beaucoup d’espèces à découvrir

La connaissance de ce site n'en est qu'à ses balbutiements. Un inventaire partiel a eu lieu en 2017. Mais il reste encore beaucoup d'espèces à découvrir. Au niveau végétal, quarante-trois espèces de plantes ont été observées. Aucune n'est inscrite dans la liste rouge des espèces menacées de Wallonie ni dans la liste des espèces protégées de Wallonie. Néanmoins, deux espèces sont intéressantes à signaler : la colchique d'automne et la crête de coq.

Plusieurs espèces sur liste rouge

Au niveau de la faune, cinquante-six espèces animales ont été observées. Parmi celles-ci, plusieurs sont inscrites dans la liste rouge des espèces menacées de Wallonie ou dans la liste des espèces protégées de Wallonie. Citons, entre autres, le blaireau, la mésange boréale ou la grenouille rousse. La réserve convient particulièrement bien aux espèces des fonds de vallées humides et partiellement boisés et il ne serait pas étonnant d'y rencontrer des espèces de grand intérêt patrimonial déjà présentes dans les environs telles que le muscardin, différentes espèces de chauves-souris, le coucou gris ou la tourterelle des bois.